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il y a 8 ans
Se cacher dans un hôpital n’était pas une bonne idée
C'est drôle comme la vie peut brusquement basculer. Il y a un mois encore, tout semblait marcher à merveille pour moi. J'avais un bon boulot, bien payé et intéressant. J'étais sur le point de me marier avec une superbe fille que j'aimais et qui m'aimait. Nous avions même projeté de passer notre lune de miel dans l'océan indien avant de rejoindre notre nouvelle maison.
Puis je fus licencié pour raison économique. Heureusement, Claire voulait toujours m'épouser, mais la lune de miel et la maison neuve semblaient plus qu'improbables. Elle travaillait comme aide-soignante dans une maison de retraite. Elle était très attachée aux pensionnaires, et elle était chaque fois bouleversée quand, inévitablement,l'un venait à disparaître ou était transféré en gériatrie, à l'hôpital voisin.
Le travail de Claire ne rapportait pas suffisamment pour financer nos projets d'avenir. Elle était très tolérante et m'encourageait beaucoup dans mes efforts pour retrouver un travail. Quand il devint évident que rien ne marchait pour moi, elle se mit à faire des nuits pour essayer de gagner plus. Elle avait horreur des nuits parce que les pensionnaires dormaient et que les heures étaient plus longues. Moi aussi je les haïssais, mais pour une autre raison. Nous étions un jeune couple, et les nuits auraient dûs se passer à autre chose qu'à travailler.
La patronne de Claire était une vieille virago. Je ne l'avais jamais rencontrée, mais aux dires de Claire, elle avait instauré un règlement long comme le bras pour le fonctionnement de l'établissement. Et une des règle était que la présence des petits amis du personnel soignant était interdite pendant la nuit. Au bout d'une semaine je commençais à en avoir assez. Je me rendis à l'hospice, pendant les heures de visites, pour rencontrer Bill, un des pensionnaires préféré de Claire. Et, si possible, pouvoir la prendre dans mes bras, si elle n'était pas trop occupée.
Bill n'avait pas de famille et il était là depuis très longtemps. C'est au cours d'une de mes visite qu'il me donna l'idée suivante pour rencontrer CLaire sur son lieu de travail.
-
Pourquoi ne te cacherais-tu pas dans la pièce à coté jusqu'à ce que tout le monde aille au lit. Cette nuit Claire sera seule, et les autres ne reviendront que demain matin.
-
Claire refusera de prendre un tel risque. Si nous sommes surpris, elle sera renvoyée, répondis-je.
-
Et bien ne le lui dit pas, répliqua Bill. Une fois les portes fermées à minuit, personne ne viens plus. Tu peux te cacher jusque cette heureu là, puis lui faire la surprise.
Je n'aurais jamais dû écouter Bill. Il était aussi excité de jouer un bon tour à la surveillante, que j'étais emballé à la perspective de passer la nuit avec Claire.
Quand l'heure de la fin des visites arriva, je dis au revoir à Claire et Bill me raccompagna vers la porte. Mais au lieu de se diriger vers la sortie, il me mena à une salle de soins, et fit le guet pendant que j'ouvrais la porte et me glissais à l'intérieur. La lumière était éteinte, mais je pus distinguer la forme d'une chaise dans l'obscurité. Je m'en approchai et m'assis, attendant que le calme s'installe dans la maison.
Je devais être là depuis une demie-heure environ quand j'entendis du bruit dans le couloir. Je décidais de me cacher dans l'éventualité où quelqu'un entrerait dans la pièce. Mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité, et je pouvais distinguer un grand lit sous lequel je pensai pouvoir me dissimuler. Malheureusement, en m'approchant du lit, je ne vis pas le chariot devant moi et m'allongeais de tout mon long. Je restais immobile sur le sol, espérant que la personne qui était dans le couloir s'était suffisamment éloignée pour n'avoir pu entendre ma chute. Je n'eus pas cette chance.
La porte s'ouvrit, une silhouette entra dans la pièce et l'interrupteur fut actionné. La lumière était si crue que je dus cligner des yeux. La personne qui venait d'entrer dans la pièce était vêtue d'un uniforme blanc. Elle était âgée d'une trentaine d'années et plutôt séduisante. La large ceinture noire autour de la taille soulignait sa silhouette. Un énorme trousseau de clés pendait à une chaîne accrochée à sa ceinture. D'après la description de Claire, je compris que je me trouvais face à la surveillante chef.
- Qui diable es-tu ? Et que cherches-tu ici ? De la D r o g u e sans doute ? Me demanda la surveillante en me regardant avec sévérité.
J'étais sur le point de me relever mais elle m'ordonna de rester où j'étais.
-
Pardon, je suis désolé de vous déranger. Je voulais faire une surprise à ma petite amie Claire, elle ne sait pas que je suis ici.
-
Tu sais que c'est contre le règlement. Bien que j'aime beaucoup Claire, je vais devoir me séparer d'elle par ta faute.
-
S'il vous plaît Madame, laissez lui une chance, suppliais-je, ce n'est pas de sa faute. Je suis sans travail et nous avons absolument besoin de son salaire pour pouvoir nous marier. Donnez-moi un travail pour réparer ma faute.
Je pensais que je pourrais faire quelques petits travaux dans la maison. Elle me toisait de haut, une main sur la hanche tout en se caressant le menton avec l'autre.
- D'accord, j'accepte ton offre. Si tu veux que Claire garde son emploi, tu devras faire exactement ce que je te dirai de faire. Ca marche pour toi ?
J'approuvais en hochant la tête, et me relevais, lui souriant de toutes mes dents.
-
Que voulez-vous que je fasse Madame, nettoyer par terre ? Repeindre les toilettes ?
-
Oh non ! Je pense à quelque chose de bien mieux pour toi.
-
Es-tu certain que Claire ignore que tu es ici ? Me demanda la surveillante.
-
Sûr et certain Madame, je voulais lui faire une surprise.
-
Nous allons toujours lui en faire une jeune homme, me dit-elle en souriant. Sais-tu à quoi sert cette pièce ?
-
Je pense qu'elle est utilisée pour quand un pensionnaire tombe malade."
-
C'est un peu ça. Mais, je vais te montrer exactement son utilisation. Avec mes fonctions je n'ai guère le temps de pratiquer, alors tu vas m'aider à ne pas perdre la main.
Cela semblait plus facile que je ne le pensais. J'imaginais que la surveillante allait s'entraîner à faire des pansements et des bandages sur moi. Cela me fit sourire, ça allait être encore plus tranquille que les corvées que j'avais imaginées.
- Comme nous ne voulons pas être dérangés, je vais fermer la porte. Me dit-elle.
Elle ferma la porte à clé, et se retourna vers moi, les mains posées sur les hanches.
- A présent déshabille-toi et monte sur le lit.
Je commençais à me sentir un peu mal à l'aise. A la vue de son expression, je compris qu'elle ne plaisantait pas.
- Allez, dépêche-toi ! Tu n'as pas avoir de gène, je suis infirmière diplômée.
Je me déshabillai jusqu'au slip et m'approchai du lit. Je n'y avais pas prêté attention avant. Ce n'est qu'à présent que je découvrais que la seule literie était un drap de caoutchouc banc. Sur les cotés du lit il y avait des garde-corps en barreaux chromés qui étaient en position basse, pour l'instant. Je montais sur le lit, et le contact du caoutchouc froid me fit me rasseoir.
- Allonge-toi ! M'ordonna-t-elle en me repoussant en arrière.
Elle saisit mon slip et le tira sur mes jambes.
- Ici tu n'auras pas besoin de ça!
Je sentais la douceur de l'alaise sous mes fesses. En se réchauffant, il s'en dégageait une odeur forte de caoutchouc qui m'enveloppa et mon pénis se mit à grossir.
- La première chose à faire, c'est la toilette. Ne bouge pas, le temps que je prépare le nécessaire. Dit-elle.
Elle s'affaira à charger un chariot de bassines, gants et serviettes et le poussa près du lit. Puis elle alla vers un placard et en sortit un gigantesque tablier en caoutchouc et une paire de gants en latex. Elle s'approcha du lit, mit le tablier, et enfila les gants. L'expression de mon visage devait trahir mon inquiétude car elle me sourit.
- Je préfère les tabliers de caoutchouc plutôt que les nouveaux en plastique. Le caoutchouc tient les patients à distance et leur rappelle qui est le patron.
C'est à ce moment qu'elle fit mine de s'apercevoir de mon érection.
- Tourne-toi, dégoûtant personnage ! M'ordonna-t-elle.
J'obéis aussitôt. Mon visage et mon pénis pressaient contre le caoutchouc, et cela ne fit qu'empirer les choses. La toilette me procurait des sensations très agréables. Aprés m'avoir lavé le dos, elle me fit me retourner et, malgré sa première réaction négative, elle porta une très grande attention à mes organes. S'amusant de ma gène pendant qu'elle savonnait et rinçait mon sexe palpitant.
- La salle de soins reçoit deux catégories de patients. Le premier groupe est celui des plus âgés qui ne mangent pas régulièrement et deviennent constipés. Chaque semaine ils doivent recevoir un lavement. En as-tu déjà pris un jeune homme ?
Elle empila d'autres objets sur le chariot et le ramena près le lit.
- Non, répondis-je.
J'étais pris d'une terrible impression de mauvais présage et je me tortillais de gène sur l'alaise en caoutchouc. Je me sentis rougir quand je la vis enduire l'extrémité d'une canule avec de la vaseline.
- Quelques patients ont l'air d'aimer ça, mais pas beaucoup !
Le sourire sur son visage montrait qu'elle n'avait cure de savoir si j'aimais ça ou non. A l'évidence elle s'amusait de mon trouble.
-
Mets-toi sur le coté, face à moi. Ordonna-t-elle.
-
Approche-toi du bord !
Se reculant, elle ajusta une poche en plastique remplie de liquide à l'autre extrémité du tube, et la suspendit à un crochet au dessus du lit. Elle se retourna vers moi et, tenant la canule vaselinée de la main droite, elle glissa la main gauche sous mon genoux et, soulevant ma jambe, elle me tira fermement contre elle.
Je me sentais extrêmement vulnérable. Je savais ce qui allait arriver, et j'essayais de résister. Je serrais les fesses quand la canule vint presser contre mon anus. La surveillante fit glisser un doigt du scrotum à mon anus avant de le sonder doucement. Puis, méthodiquement, elle enfonça son doigt en moi. Elle le faisait aller et venir jusqu'à ce que mon anus soit bien graissé de vaseline. Je grognais involontairement quand le tube me pénétra. La surveillante tendit le bras et ouvrit la valve à la base de la poche, tout en me tenant fermement pendant que le liquide commençait à se déverser en moi. La sensation n'était pas désagréable. Ce qui retenait mon attention, c'était la position de totale impuissance dans laquelle j'étais. La surveillante sembla le ressentir, et elle me serra encore plus fort contre le tablier de caoutchouc qui la revêtait, pour accentuer son pouvoir sur moi. Après quelques minutes, elle m'autorisa à me mettre sur le dos, et plaça le tube le long de mon corps.
-
Pour que ce soit efficace, tu dois garder le liquide en toi. L'envie c'est de l'évacuer, de se précipiter aux toilettes. Je pense que je ferais mieux de t'attacher.
-
Ce ne sera pas nécessaire Madame, je ne bougerai pas, balbutiais-je.
-
Tu dois faire exactement ce que je te dit. Aurais-tu oublié notre marché ?
Attachées aux barreaux sur les cotés du lit, il y avait des courroies de cuir, qu'à mon corps défendant je lui laissais passer autour de mes poignets et de mes chevilles. A présent la poche était vide et mes intestins étaient tendus. C'était comme si le liquide faisait des bulles en dedans. Je devais serrer mes fesses très fort pour empêcher les fuites. Elle retira la canule et s'amusa de mon inconfort.
- Maintenant je vais te dire à quoi d'autre sert la salle de soins. Certains des pensionnaires ont des périodes où ils deviennent incontinents. Ceux-ci nous donne beaucoup de travail, alors ils passent un petit moment ici. Puisque il veulent se comporter comme des bébés, quelques-unes des infirmières sont trop heureuses de les y aider. C'est surprenant comme la plupart reprennent vite le contrôle de leurs fonctions. S'ils n'apprennent pas à se contrôler, nous les envoyons au département des incontinents. J'aime beaucoup m'occuper des bébés mâles et leur donner une leçon. Tu vas être un vrai régal pour moi, tous mes bébés précédents étaient de vieux hommes fatigués qui n'offraient aucune difficulté. Je sens qu'avec toi, ça va être du sport !
Je n'en croyais pas mes oreilles. A présent, je comprenais pourquoi elle m'avait attaché. Je me débattis v i o l emment, mais rien à faire, j'étais bien entravé.
- Laissez moi partir, criais-je.
La surveillante plaqua sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Et de son autre main, se saisit d'un masque de caoutchouc relié à une bouteille de gaz.
- Jeune homme Si tu ne restes pas tranquille, je t'endors pour le restant de la nuit.
Je cessais de se trémousser. Tout en pensant que je devais trouver très vite un façon de me sortir de ce mauvais pas. Si elle m'endormait, j'allais passer de longs moments ici avant de pouvoir m'échapper. Elle souleva lentement et avec précaution la main de mon visage. Sa main libre avait abandonné le masque en caoutchouc pour un rouleau de bande velpo qu'elle m'enfonça de f o r c e dans la bouche. J'essayais de crier, mais ce ne fut qu'un soupir étouffé qui filtra à travers le bâillon.
- Ah ! voila qui est mieux. A présent décontracte-toi et profite de ton traitement, qui n'est pas douloureux.
Elle se retourna et ouvrit un paquet sur le chariot. Quand elle me fit face à nouveau, je vis qu'elle tenait un énorme change-complet pour adulte.
- C'est le moment que j'aime le mieux, me dit-elle. Enfermer mes grands bébés dans leur première couche.
Elle le secoua devant moi tout en observant ma réaction. C'était une horreur sans nom. J'étais nu devant elle, sans défense, et elle me faisait prendre conscience de mon humiliation.
La conjonction de l'uniforme, du tablier de caoutchouc et de sa façon d'agir, lui donnait les pleins pouvoirs sur moi et elle le savait. Le bâillon m'empêchait de protester. Si seulement j'avais pu me plaindre, mais je voyais bien dans son regard déterminé que ça aurait été inutile. Elle avait ce qu'elle voulait.
Elle ouvrit le change et l'étendit entre mes jambes. Comme elle le remontait vers moi le long du matelas, je me tortillais pour essayer de l'empêcher de le glisser sous mes fesses. Elle me regarda avec un sourire de triomphe.
- Je savais que ça serait moins facile qu'avec mes autres bébés. Mais ne va pas croire que t'agiter puisse être bon pour toi. Tu m'appartiens, pour faire ce que je veux faire de toi ! Pour certains de nos patients plus lourds, nous avons un harnais de suspension, continua-t-elle, je vais te montrer comment ça marche.
Elle me montra un appareil au fond de la pièce. J'avais déjà vu quelque chose de semblable chez mon garagiste, une sorte de pont élévateur roulant. Deux longs pieds équipés de roulettes, reliés à un fut vertical au sommet duquel est fixé un bras horizontal pivotant, l'ensemble pouvant monter et descendre à l'aide d'un vérin pneumatique. A l'extrémité du bras horizontal,un harnais était suspendu à un gros crochet.
Elle approcha l'appareil, et glissa les pieds sous le lit. Elle défit le harnais sur un coté, glissa, sans difficulté, la s a n g le sous mes reins, et la refixa au crochet. Avec un sourire triomphant elle actionna la poignée du vérin, et tout mon bassin se souleva de quelques centimètres au dessus du lit. Elle positionna la couche sous mes fesses, fit descendre le vérin et, à mon grand dégoût, m'enveloppa les reins et le bas-ventre dans le change complet. Elle se recula et regarda pensivement son travail.
- Je pense que je ferais mieux de prendre des précautions supplémentaires avec toi, il vaut mieux prévenir que guérir n'est-ce pas ? Mes véritables patients incontinents doivent en plus porter une couche en coton éponge. Ca rend leur marche difficile, mais toi, tu n'as besoin d'aller nulle part. Pas vrai mon bébé !
Elle me pinça amicalement la joue avant de soulever à nouveau mon bassin. Elle plia un énorme lange en tissus éponge en forme de pointe, et glissa le plus grand coté sous mes fesses. Elle me fit descendre, rabattit la pointe du triangle sur mon ventre et l'épingla très serrée. La bosse entre mes cuisses était énorme et maintenait mes jambes écartées, me faisant prendre conscience de la présence des couches autour de mon bassin.
- Voila ! Tu vois, je t'avais dit que j'y arriverai. Et j'y suis arrivée sans ton aide, dit-elle en riant.
Elle détacha le harnais et remis l'appareil à sa place. C'est à ce moment que j'entendis la voix de Claire de l'autre coté de la porte.
- Tout va bien ? Demanda-t-elle.
J'eus un frisson, je ne voulais pas que Claire me voie comme ça, mais d'un autre coté, c'était ma dernière chance. A l'instant où je m'apprêtais à crier, la surveillante plaqua le masque de caoutchouc sur mon visage et m'écrasa de son poids pour le maintenir en place. Je me sentis ensevelit sous le caoutchouc et réduit au silence. Elle bougea un peu au-dessus de moi. Je réalisais qu'elle venait d'ouvrir le gaz, à l'odeur que diffusait le masque. Refusant de sombrer dans l'inconscience, Je retint ma respiration. Finalement je dus reprendre mon souffle et fus immédiatement pris de vertige.
- Tout va bien Claire, je suis occupée avec un nouveau pensionnaire, répondit-elle à Claire. Ce furent les dernières paroles que j'entendis avant de perdre connaissance.
Je me réveillais dans une autre pièce. Je n'étais plus bâillonné, mais inquiet de découvrir que je ne pouvais pas bouger. Les draps qui me couvraient, étaient bordés très serré, et maintenus en place par de larges s a n g les. Mes bras, croisés sur mon estomac, étaient également entravés. Je respirais profondément pour essayer d'endiguer la panique qui commençait à m'envahir. Je tournais la tête en tous sens et ne fut pas rassuré par ce que je découvris.
En fait, mon lit était une couchette d'e n f a n t de taille adulte garnie de barreaux sur les cotés. La fenêtre de la chambre était très haute et grillagée. Un entrelas de conduites et de canalisations traversait le plafond. La porte semblait très solide et n'avait pas de poignée coté intérieur.
Sur un meuble, trônait une télévision d'où émanait une lueur bleue. L'image à l'écran, c'était moi. A un moment, je détectais un mouvement dans l'angle de la pièce, près du plafond. L'image de la télé s'agrandit, je tournais la tête et vis la caméra de surveillance braquée sur moi. Un interphone près du lit crachota.
- Bienvenue à la pouponnière, je descends te voir et t'apporter le petit déjeuner dans une minute. Au fait, et avant que tu n'essayes, il est inutile de crier, personne ne peut entendre.
Je me sentais comme vissé dans ce lit. Je compris tout de suite qu'il était inutile d'essayer de me libérer. Je ne voyais aucun moyen de fuir, même si j'étais arrivé à me détacher, la porte semblait infranchissable. Je repensais aux circonstances qui m'avaient amené ici, et me rappelais le lavement et mon inconfort avant d'avoir été endormi.
Il y avait toujours cette grosse masse présente entre mes jambes. J'en déduisis que j'avais toujours une couche sur moi. Toutefois la pression dans mes intestins avait disparue. La surveillante ouvrit la porte et entra en tirant un chariot.
- Est-ce-que ce programme t'ennuie ? Demanda-t-elle. J'ai enregistré une cassette très intéressante que tu devrais aimer.
Elle ouvrit le placard et en sortit une cassette qu'elle introduisit dans l'appareil. Nous étions de retour dans la salle de soins, on pouvait me voir allongé sur le lit, nu, à l'exception de la couche, et du bavoir étalé sur ma poitrine. Il y eut un zoom vers ma tête et l'on put voir mon visage enserré dans un bonnet de dentelle, une sucette fermement enfoncée dans ma bouche. L'objectif parcourut mon corps et se fixa sur la couche que je portais. Les mains de la surveillante entrèrent dans le champ, vinrent défaire les épingles à nourrice et ôtèrent la couche en coton. Le change jetable en gros plan montrait de dégouttantes traces sales suintant aux cuisses et à la taille.
- Eh bien mon petit, démarra la bande son. Tu as été un garçon bien sale dirait-on. Infirmière ! Venez me donner un coup de main, dit-elle à une personne située hors champs de la caméra.
Je grognais à l'idée que quelqu'un d'autre avait participé à mon humiliation. Une autre paire de mains gantées de caoutchouc apparut et défit un coté du change pendant que la surveillante détachait l'autre coté. Je tournais la tête, incapable d'en voir davantage, mais je croisais le regard de la surveillante qui me fixait avec attention. Je fus de nouveau attiré par ces épouvantables images de deux femmes en train de me nettoyer.
- Allez David, réveille-toi. Puis après un moment de silence, maintenant, lève ton petit cul pour moi.
En apparence, je me soumis aux ordres. Mon derrière se leva du lit, la couche fut tirée et enlevée. Il était évident pour moi que le harnais avait été utilisé, mais il était hors du champ et invisible. Un drap en plastique fut glissé sous moi.
- C'est bien mon poupon, repose tes fesses. Maintenant, nous allons te laver et te faire tout beau, dit la surveillante.
Mon bassin se posa sur le drap en plastique, et quatre mains entreprirent de faire ma toilette.
-
Arrêtez, j'en ai assez vu ! Criais-je, pourquoi me faites-vous fait ça ?
-
Tous les hommes sont des bébés dans l'âme, me répondit-elle. Ils ont juste besoin qu'on le leur démontre. Malheureusement la société les conditionne à penser qu'ils valent mieux que les femmes. Chaque fois que j'en ai l'occasion, j'adore les re-dresser. Crois-moi, tu seras plus heureux une fois que tu auras appris où est ta place. Et Claire n'aura plus aucun de ces problèmes qu'ont à subir les jeunes femmes mariées.
-
Mais Claire ne voudra plus de moi si elle voit ce film ou si elle découvre ce que vous êtes en train de me faire, objectais-je.
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Tu serais bien surpris. La plupart des maris de mes employées font partie du 'Club des Poupons de la Surveillante' et les infirmières adorent montrer leurs gros bébés. Nous aurons une réunion de la Pouponnière la semaine prochaine, tu pourras le voir par toi-même.
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Mais vous ne pouvez pas me garder ici aussi longtemps protestais-je, en commençant à paniquer, et en secouant mes liens pour tenter de me libérer.
-
Laissez-moi partir ! Hurlais-je.
La surveillante sourit de mes cris et tentatives de libération avec condescendance.
- J'aime ça ! Quand il y a réellement de l'enjeu, fut son seul commentaire. Au fait, reprit-elle, j'ai dit à Claire que tu avais laissé un message disant que tu avais trouvé un travail temporaire en déplacement, et que tu ne serais pas là avant une semaine. Comme ça personne ne s'inquiétera de ton absence."
Ma situation était tout à fait désespérée, impuissant à soulager ma frustration et ma colère, les larmes me montèrent aux yeux.
- Regarde, me dit la surveillante, tu commences à t'adapter à la situation. Pleure un bon coup, comme un gros bébé que tu es, ironisa-t-elle. A présent qu'on ta vu à la vidéo avec le bonnet et le bavoir, tu peux les porter en permanence.
Elle posa sur le lit un bonnet de dentelle en satin rose et un bavoir. Bien que j'enfonçais ma tête dans l'oreiller, elle parvint à glisser le bonnet par dessous et à attacher le ruban sous mon menton avec un gros noeud.
- A présent tu dois t'habituer à porter le bavoir, c'est indispensable pour toi. Parce que je sais que tu vas manger comme un petit sale.
Elle leva un énorme bavoir pour que je puisse le contempler. Il était en tissus éponge blanc, bordé d'un galon rose, avec un dessin de nounours et décoré des mots brodés " Le trésor des mamans ". Elle le retourna pour que je puisse voir la doublure plastifiée, puis elle me l'attacha autour du cou et l'étendit sur ma poitrine. A présent les larmes coulaient sur mes joues. Je luttais pour de ne pas s a n g loter. Elle se recula pour m'examiner.
- Je sais ce qu'il te manque, dit-elle gaiement ... TA sucette !
Elle sortit de sa poche une sucette en caoutchouc à laquelle était attaché un ruban de plastique terminé par une épingle à nourrice. Elle attacha l'épingle au bavoir et maintint la sucette devant ma bouche. Je serrais les dents et secouais la tête. Elle bougeait la sucette pour lui faire suivre mes mouvements et, avec son autre main elle me pinça le nez pour me faire ouvrir la bouche. Comme je l'ouvrais pour respirer elle y enfonça la sucette et la maintint en place pour m'empêcher de l'expulser.
- Quelquefois j'ai du recourir à la super-glu pour faire tenir la sucette en place. S'il te reste un peu de jugeote tu ne devrais pas m'obliger à faire ça.
Elle relâcha doucement sa prise pour tester ma réaction. Je gardais la sucette à la bouche.
- Bien, dit-elle, Tu vois que c'est assez réconfortant. N'est-ce pas ? Et souviens-toi que je peux tout voir. Dit-elle en me montrant du doigt la caméra. Je la colle si tu la recraches ! poursuivat-elle.
Je gardait la sucettte en bouche certain qu'elle aurait pas hésiter à mettre sa menace à exécution.
- A présent je vais préparer ton petit déjeuner. Ne t'en vas pas, dit-elle en riant.
Elle quitta la pièce, après s'être assurée du regard que la sucette était toujours en place. Je regardais l'écran télé, et méditais sur mon image ridicule qu'il me renvoyait. Je ne voyais pas d'issue. Je n'avais qu'une envie, celle d'expédier la sucette à l'autre bout de la pièce. Je savais que cette acte me condamnerait à avoir les lèvres collées, et me laisserait moins de chance de m'évader. A contre-coeur, je la gardais en bouche. En passant ma langue sur la tétine je trouvais la matière douce et le contact agréable. En la suçant, je me détendis et sombrais dans le sommeil.
Je fus réveillé par l'infirmière de jour. Je la connaissais pour l'avoir déjà rencontrée à une réception avec Claire. Je ne savais comment réagir, me sentant à la fois honteux de ma situation mais soulagé d'avoir été découvert.
- Dieu merci, c'est vous Jeannette ! Commençais-je en expulsant la sucette de ma bouche. Faites-moi sortir d'ici. Vous ne croirez jamlais ce que ma fait la surveillante.
Elle semblait gênée de ma demande et pas du tout pressée de défaire les courroies qui m'immobilisaient. Elle pris la sucette et la poussa contre mes lèvres en jetant un regard vers la caméra, pour m'indiquer qu'on était surveillé.
Je compris son avertissement et acceptais la sucette dans ma bouche.
- C'est l'heure du déjeuner bébé, dit-elle d'une voix forte.
J'eus le sentiment que c'était plus pour satisfaire la surveillante que pour moi qu'elle avait haussé le ton.
- Pour l'amour de Dieu, ne résiste pas, un murmura-t-elle, sinon elle nous le fera payer plus tard, tous les deux.
Elle pris un plateau sur le chariot et le posa sur la table à coté du lit. Puis elle baissa le garde-corps.
- Je t'ai préparé de la délicieuse blédine, donne moi ta sucette bébé, dit-elle d'une voix forte.
Une fois la sucette enlevée, Jeannette commença à me faire manger la purée à la petite cuillère. Ce n'était pas commode de manger allongé sur le dos. Une bonne partie de la blédine finissait autour de ma bouche. De temps en temps, elle m'essuyait le visage avec le bavoir puis reprenait son ouvrage jusqu'à ce que l'assiette soit vide.
A la fin du repas, ma figure comme le bavoir étaient maculés de nourriture.
- Bien, n'était-ce pas délicieux ? Reprit Jeannette d'une voix forte en me pinçant affectueusement la joue. Tu es vraiment un gentil bébé, laisse-moi te faire une bise, enchaîna-t-elle en s'approchant de mon visage.
Je me crispais en entendant ces mots, tout en sentant qu'elle était contrainte de les dire.
- Fais ce qu'on te dit sans résister, ça passera mieux et plus vite pour toi. Elle gagne toujours à la fin, me murmura-t-elle très bas en me baisant le front.
Je me demandais qu'elle sorte d'emprise la surveillante avait sur elle.
Jeannette attrapa un biberon sur le chariot et le secoua pour faire tomber quelques gouttes sur sa main. Je frissonnais en pensant à ce qui, inévitablement, allait suivre.
- Et maintenant le poupou, ouvre la bouche comme un mignon garçon.
L'expression d'attente sur son visage se transforma en un soulagement perceptible au moment où je lui obéissais. J'ignorais ma révulsion, et resserrais mes lèvres autour de la tétine de caoutchouc. Le liquide doux et épais me f o r ç a i t à téter fort pour le faire passer par les petits trous. Après cinq minutes je n'avais avalé que la moitié du biberon. Je me sentais tomber de sommeil, mais chaque fois que mes yeux se fermaient, Jeannette remuait la tétine dans ma bouche pour me faire reprendre la tétée.
Les jours suivants se passèrent de la même façon, selon le cycle répétitif de manger et dormir. Je savais que la nourriture était droguée, mais je n'en n'étais conscient qu'au moment du repas, et incapable de résister. Parfois c'était la surveillante qui me faisait manger mais la pluspart du temps c'était Jeannette.
La surveillante insistait pour que l'on me parle uniquement comme à un bébé. Comme si cela allait m'inciter à répondre pareil. Elle semblait déçue que je ne le fasse pas. Je sentis que c'était la seule façon que j'avais de gâcher un peu son plaisir et je ne m'en privais pas.
Privé de la lumière du jour, je perdis vite la notion des jours et du temps qui passe. Mon attitude changeait aussi, je commençais à mieux accepter ma situation, et n'essayais plus de résister.
Après un repas, je fus étonné d'être éveillé. Jeannette et la surveillante étaient là. Je sentis que quelque chose de nouveau allait se passer. La surveillante défit les s a n g les et tira les draps.
- C'est le moment de passer à l'étape suivante de ton traitement. Aujourd'hui, nous allons te faire voir quel sale bébé tu es, me dit-elle.
A ma grande inquiétude, je fus incapable de bouger bras ou jambes. Mes membres semblaient extrêmement faibles. Je pus soulever la tête du coussin et me regarder. Elles m'avaient habillé avec une très courte chemise de nuit en soie, elle était si courte que je pouvais voir une énorme culotte de caoutchouc tendue sur une couche en éponge coton. Mes pieds étaient couverts de chaussons en laine, maintenus par de gros rubans.
-
Tu fais un joli tableau, bébé, se moqua la surveillante. Veux-tu te lever faire ta toilette, ou préfères-tu que ce soit nous qui la fassions ?
-
J'aimerais me lever, mais je ne peux bouger ni les bras ni les jambes. Pouvez-vous m'aider s'il vous plaît ? Lui répondis-je.
La surveillante ignora ma requête, et enfonça la sucette dans ma bouche.
- Infirmière, on dirait que bébé préfère que nous le changions nous-mêmes. Approchez le chariot s'il vous plaît !
Jeannette s'exécuta. La surveillante baissa un coté du lit, et Jeannette l'autre coté. Elle enfilèrent toutes deux des gants et des tabliers de caoutchouc. La surveillante souleva ma tête sur l'oreiller de façon que je puisse voir tout ce qui allait m'arriver.
Elle placèrent sous moi une alèse de caoutchouc rouge et commencèrent à me déshabiller. J'assistais à tout cela avec horreur, incapable de bouger ou de résister. Quand la culotte en caoutchouc fut baissée sur mes jambes, il était évident que ma couche était souillée. En travaillant, la surveillante gazouillait à la manière des bébés. La couche fut enlevée et je reçus un choc en apercevant que j'avais été rasé. Elle me lavèrent et appliquèrent de la crème avant de me relanger dans une couche propre et une nouvelle culotte caoutchouc. Pour accentuer mon impuissance, elles remontèrent les barrières à barreaux, me laissant étendu sur le drap de caoutchouc, sans m'attacher.
Je restais là pendant des heures. Je pensais qu'en restant immobile et calme un bon moment, je pourrais rassembler mes f o r c e s. J'essayais de bouger mes membres tour à tour, je n'arrivais qu'à les soulever que de quelques centimètres. Avant qu'ils ne retombent, paralysés, sur le matelas. La surveillante revint dans la pièce l'air très contente d'elle.
- Tout a très bien marché bébé, commença-t-elle. je t'ai préparé un traitement spécial pour cet après-midi. Ensuite, si tu te comportes comme il faut, je pourrais peut-être te laisser partir.
Jeannette entra en poussant un fauteuil roulant, elle l'approcha près du lit. Elles m'y installèrent et m'y s a n g lèrent. La surveillante me poussa hors de la pièce et me mena le long d'un couloir. Nous entrâmes dans une pièce où elle m'installa devant un écran. Elle serra le frein du fauteuil roulant et alluma la télé.
Je reconnus le réfectoire de l'établissement, les tables étaient enlevées et les chaises disposées en rangs. Je vis tout le personnel de la maison entrer dans la pièce et occuper les chaises. La surveillante quitta la pièce me laissant seul avec Jeannette.
-
Qu'est-ce qui va se passer Jeannette ? Demandais-je.
-
Chut ! Tais-toi et regarde, fut sa seule réponse.
La surveillante apparut sur l'écran et le brouhaha s'estompa lentement.
- Bienvenue à la réception mensuelle de la Pouponnière, commença la surveillante. C'est toujours un grand plaisir de pouvoir faire défiler nos petits maris chéris. Aussi, avec votre accord, nous allons commencer avec le concours du plus beau costume. En premier nous avons bébé Jonathan avec sa maman.
Dans le champ de la caméra apparut une femme d'âge moyen qui tirait son mari derrière elle. Je le reconnu, il était caissier à la banque. Je le voyais mal aller au travail dans cette tenue. De la tête aux pieds, il était vêtu de satin rose soyeux, un ridicule bonnet encerclait son visage et il avait une sucette à la bouche.
- Donne un baiser à Madame la Surveillante, Jonathan, ordonna sa femme en lui ôtant la sucette.
Il s'exécuta à contrecoeur, et reçu les ovations des autres femmes.
- A présent au tour de bébé Simon, dit la surveillante.
Sur le coté de l'écran, je pus voir Simon Latimer et sa femme Julie. J'avais souvent convoité la femme de Simon. Elle était membre
du club de tennis, et très appréciée. Simon prit son courage et s'élança vers l'autre bout de la pièce, il fut stoppé vers le milieu, retenu par un harnais de cuir qu'il portait. Julie s'arrêta face aux public et souffla quelque chose à l'oreille de Simon. Il fit face au public, vêtu d'une robe-tablier avec des socquettes blanches. Son harnais en cuir rose était garni de clochettes.
- Allez Simon, vas-y ! Ordonna-t-elle.
Il rougit en faisant une révérence au public. De nouveaux applaudissements éclatèrent dans la salle. Le défilé continua ainsi pendant un long moment. Il était composé d'hommes déchus, habillés de façon ridicule, menés par des femmes dominatrices et contraints de jouer des rôles d'idiots. Ils s'aplatissaient, et les femmes semblaient aimer beaucoup ça.
La surveillante demanda et obtint rapidement le silence. J'interrogeait Jeannette du regard qui m'incita au silence en mettant la sucette dans ma bouche.
- Avant de passer à " la course au biberon ", notre premier jeux de la soirée. Je demande votre attention pour accueillir un nouveau bébé membre parmis nous. Comme toujours nous avons la cassette de son initiation. Vous savez toutes que personne n'est admis " au club des Poupons " sans cela. Comme vous savez aussi qu'une fois que nous l'avons, ils ne peuvent plus quitter le club !
Un grand éclat de rire parcouru l'assemblée des femmes réunies.
- Pendant que je prépare le matériel, l'infirmière Jeannette va nous l'amener, poursuivit la surveillante.
C'est sur ces paroles que Jeannette desserra le frein du fauteuil roulant et me poussa à travers le couloir. Nous entrâmes dans un ascenseur.
-
S'il vous plaît Jeannette ne faites pas ça, la suppliais-je pendant que la porte se refermait derrière nous.
-
C'est trop tard David. Imagine un peu, une salle remplie de femmes, toutes désireuses et impatientes de t'amener chez elles. Qu'aurais-tu donné pour ça, il y à peine quelques semaines ?
Aussitôt que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, tous les regards convergèrent vers moi. Je rentrais la tête dans les épaules pendant que plusieurs cris de joie éclataient. Jeannette me mena à l'avant et me laissa face à un écran géant. Sous l'écran il y avait un magnétoscope, et à coté, la surveillante.
Elle mit une cassette dans l'appareil et tourna un bouton avant de venir s'asseoir près de mon fauteuil. Sa main s'avança et saisit la mienne. Au moment où les points blancs disparurent de l'écran, elle me serra la main plus fort, et me regarda droit dans les yeux.
Un petit générique apparut " LE CLUB DES POUPONS DE LA SURVEILLANTE ". Puis un sous-titre " DAVID - UN NOUVEAU BEBE ".
Au fur et à mesure que le sous-titre s'effaçait, l'image s'agrandissait jusqu'à ce qu'on me voit allongé sur le lit à barreaux. Ca avait été filmé dans l'après-midi, quand j'étais en train d'essayer de bouger. Grâce à un savant montage, on aurait dit que je remuais les jambes à la manière des bébés. L'image se déplaça et se fixa sur la masse volumineuse de le couche, puis remonta le long de ma nuisette, montrant le bavoir maculé des reliefs de mon repas. Pour finir par se fixer sur mon visage enserré dans les dentelles du bonnet, avec la sucette enfoncée dans la bouche.
L'expression de mon visage était tendue, les veines de mon front étaient gonflées et j'étais tout rouge. Ca devait être quand j'essayais de bouger bras et jambes. L'image se déplaça vers la couche. La surveillante et Jeannette apparurent à l'écran, et on put entendre la surveillante me demander si je voulais me lever pour faire ma toilette ou si je préférais qu'elles me changent. Ensuite j'apparut calme et immobile pendant qu'elles changeaient ma couche. Une grande acclamation se fit entendre quand l'absence de couche montra mon intimité rasée.
Une fois changé, ce fut la séance du repas, puis la vidéo continua ainsi pendant une demi-heure. Elle était habilement montée de façon à ce que j'apparaisse comme participant volontairement à toutes les actes de biens-être qui m'étaient destinés. La surveillante était satisfaite d'elle. Les femmes applaudirent longuement ma casette de nouveau membre du club des poupons.
- A présent Mesdames, si vous voulez bien, je dois avoir une conversation avec bébé David pour lui expliquer comment marche le club, et l'informer sur les punitions en cas de tentative de fuite. Je vous le ramène dans un moment pour que vous puissiez le câliner ou le peloter à votre guise.
La surveillante poussa mon fauteuil hors de la pièce, et me conduisit jusque son bureau, où elle prit la parole.
- Mon petit club existe depuis deux ans. Aucun bébé ne l'a quitté, ni à eu envie de le faire. Cette nuit, aprés la fête, tu seras admis au département des incontinents jusqu'à ce que tu retrouve l'usage de tes membres. Ensuite tu seras autorisé à partir. Claire pense que tu as eu un accident et que je t'ai permis de rester ici le temps que tu récupères. Je l'ai autorisée à venir pour s'occuper de toi. Mais tu es condamné au silence de ce que tu as subis ici, tu as vu la qualité de la vidéo. En la regardant, personne ne croira que tu as été contraint à faire ça. Par ailleurs, j'ai assez de copies pour les faire circuler en ville. Je pense que tu vois à quoi je pense si d'aventure tu t'amusais à bavarder sur l'existence de mon petit club.
L'idée que mes amis, mes relations ou ma future belle-famille puissent voir cette cassette, me fit frissonner de la nuque aux talons.
- Je te rappelle ta situation et ton nouveau statut de bébé. Bientôt tu vas t'apercevoir que tu n'es plus très propre. Pendant des mois, tu vas avoir du mal à contrôler ta vessie, poursuivit la surveillante.
Elle observa l'expression d'horreur sur mon visage avec un sourire de satisfaction.
-
Ne t'inquiètes pas, ça passera et en attendant, je te fournirai des couches jetables qui sont pratiquement indétectables, continua-t-elle imperturbable.
-
Claire ne voudra plus de moi, protestais-je avec véhémence.
-
Crois-moi David, elle se fera à cette idée au bout d'une semaine à s'occuper de toi, au département des incontinents . Et si elle est comme mes autres employées, elle finira même par aimer ça. Mais si ça ne marche pas, j'ai d'autres mamans qui seraient bien contentes de pouvoir s'occuper de toi.
La surveillante avait raison. Claire prit à coeur son nouveau rôle maternel. Elle ne fut pas du tout choquée quand elle me vit allongé sur le lit dans ma culotte d'incontinence. Elle me prit dans ses bras et m'embrassa. Elle parlait gaiement de notre prochain mariage, de notre lune de miel et de notre nouvelle maison. A l'heure du repas, elle m'attacha le bavoir autour du cou, le plus naturellement du monde, et me fit manger à la petite cuillère. Il fallut une semaine avant que je puisse retourner à la maison. Et j'étais à peu près "sec" le jour du mariage.
Je crus mon cauchemar terminé quand nous partîmes pour notre lune de miel, Les vacances avaient été formidables. Le soleil, la mer, une femme merveilleuse, la vie facile, qui demanderait plus ? Quand nous rentrâmes, je portais Claire dans mes bras pour lui faire franchir le seuil de la maison.
- Prépare le lit, j'arrive tout de suite, me dit Claire.
J'entrais dans la chambre et je restais pétrifié de voir la surveillante, debout devant le lit. Elle était vêtue de son uniforme qu'elle avait protégé par un tablier de caoutchouc.
- Bienvenue à la maison bébé, c'est l'heure d'aller au lit, laisse-moi t'aider à te préparer, me dit-elle.
Je me retournai pour fuir, mais Claire me barra le chemin en refermant la porte et s'y adossa.
-
Fais ce qu'on te dit David ! Ordonna-t-elle.
-
Mais... tu es donc au courant de tout ce que m'a fait la surveillante. Bégayais-je, réalisant sur le champs combien j'avais été naïf depuis le début de ma mésaventure.
-
Mais bien sûr mon chéri. C'est son cadeau de mariage, me répondit-elle en me souriant.
Elle ouvrit l'armoire pour révéler tout un assortiment de vêtements de bébé de taille adulte.
Et voila ce que les autres nounous du club t'offrent en cadeau de mariage, dit-elle rayonnante. Rien que de jolis vêtement qui t'iront à ravir.
Voila comment j'en suis arrivé à ma situation actuelle. Claire aime beaucoup m'exposer aux fêtes du club des poupons, mais en plus elle m'oblige à passer tous les week-ends en bébé. Il n'y a aucune chance que je la quitte, son album photos et les vidéos de moi le garantissent. Le reste du temps, nous vivons comme un couple normal, sauf que je sais très bien qui commande, et le plus inquiétant c'est que je commence vraiment à aimer ça. C'est drôle comme la vie peut brusquement basculer. Il y a un mois encore, tout semblait marcher à merveille pour moi. J'avais un bon boulot, bien payé et intéressant. J'étais sur le point de me marier avec une superbe fille que j'aimais et qui m'aimait. Nous avions même projeté de passer notre lune de miel dans l'océan indien avant de rejoindre notre nouvelle maison.
Puis je fus licencié pour raison économique. Heureusement, Claire voulait toujours m'épouser, mais la lune de miel et la maison neuve semblaient plus qu'improbables. Elle travaillait comme aide-soignante dans une maison de retraite. Elle était très attachée aux pensionnaires, et elle était chaque fois bouleversée quand, inévitablement,l'un venait à disparaître ou était transféré en gériatrie, à l'hôpital voisin.
Le travail de Claire ne rapportait pas suffisamment pour financer nos projets d'avenir. Elle était très tolérante et m'encourageait beaucoup dans mes efforts pour retrouver un travail. Quand il devint évident que rien ne marchait pour moi, elle se mit à faire des nuits pour essayer de gagner plus. Elle avait horreur des nuits parce que les pensionnaires dormaient et que les heures étaient plus longues. Moi aussi je les haïssais, mais pour une autre raison. Nous étions un jeune couple, et les nuits auraient dûs se passer à autre chose qu'à travailler.
La patronne de Claire était une vieille virago. Je ne l'avais jamais rencontrée, mais aux dires de Claire, elle avait instauré un règlement long comme le bras pour le fonctionnement de l'établissement. Et une des règle était que la présence des petits amis du personnel soignant était interdite pendant la nuit. Au bout d'une semaine je commençais à en avoir assez. Je me rendis à l'hospice, pendant les heures de visites, pour rencontrer Bill, un des pensionnaires préféré de Claire. Et, si possible, pouvoir la prendre dans mes bras, si elle n'était pas trop occupée.
Bill n'avait pas de famille et il était là depuis très longtemps. C'est au cours d'une de mes visite qu'il me donna l'idée suivante pour rencontrer CLaire sur son lieu de travail.
-
Pourquoi ne te cacherais-tu pas dans la pièce à coté jusqu'à ce que tout le monde aille au lit. Cette nuit Claire sera seule, et les autres ne reviendront que demain matin.
-
Claire refusera de prendre un tel risque. Si nous sommes surpris, elle sera renvoyée, répondis-je.
-
Et bien ne le lui dit pas, répliqua Bill. Une fois les portes fermées à minuit, personne ne viens plus. Tu peux te cacher jusque cette heureu là, puis lui faire la surprise.
Je n'aurais jamais dû écouter Bill. Il était aussi excité de jouer un bon tour à la surveillante, que j'étais emballé à la perspective de passer la nuit avec Claire.
Quand l'heure de la fin des visites arriva, je dis au revoir à Claire et Bill me raccompagna vers la porte. Mais au lieu de se diriger vers la sortie, il me mena à une salle de soins, et fit le guet pendant que j'ouvrais la porte et me glissais à l'intérieur. La lumière était éteinte, mais je pus distinguer la forme d'une chaise dans l'obscurité. Je m'en approchai et m'assis, attendant que le calme s'installe dans la maison.
Je devais être là depuis une demie-heure environ quand j'entendis du bruit dans le couloir. Je décidais de me cacher dans l'éventualité où quelqu'un entrerait dans la pièce. Mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité, et je pouvais distinguer un grand lit sous lequel je pensai pouvoir me dissimuler. Malheureusement, en m'approchant du lit, je ne vis pas le chariot devant moi et m'allongeais de tout mon long. Je restais immobile sur le sol, espérant que la personne qui était dans le couloir s'était suffisamment éloignée pour n'avoir pu entendre ma chute. Je n'eus pas cette chance.
La porte s'ouvrit, une silhouette entra dans la pièce et l'interrupteur fut actionné. La lumière était si crue que je dus cligner des yeux. La personne qui venait d'entrer dans la pièce était vêtue d'un uniforme blanc. Elle était âgée d'une trentaine d'années et plutôt séduisante. La large ceinture noire autour de la taille soulignait sa silhouette. Un énorme trousseau de clés pendait à une chaîne accrochée à sa ceinture. D'après la description de Claire, je compris que je me trouvais face à la surveillante chef.
- Qui diable es-tu ? Et que cherches-tu ici ? De la D r o g u e sans doute ? Me demanda la surveillante en me regardant avec sévérité.
J'étais sur le point de me relever mais elle m'ordonna de rester où j'étais.
-
Pardon, je suis désolé de vous déranger. Je voulais faire une surprise à ma petite amie Claire, elle ne sait pas que je suis ici.
-
Tu sais que c'est contre le règlement. Bien que j'aime beaucoup Claire, je vais devoir me séparer d'elle par ta faute.
-
S'il vous plaît Madame, laissez lui une chance, suppliais-je, ce n'est pas de sa faute. Je suis sans travail et nous avons absolument besoin de son salaire pour pouvoir nous marier. Donnez-moi un travail pour réparer ma faute.
Je pensais que je pourrais faire quelques petits travaux dans la maison. Elle me toisait de haut, une main sur la hanche tout en se caressant le menton avec l'autre.
- D'accord, j'accepte ton offre. Si tu veux que Claire garde son emploi, tu devras faire exactement ce que je te dirai de faire. Ca marche pour toi ?
J'approuvais en hochant la tête, et me relevais, lui souriant de toutes mes dents.
-
Que voulez-vous que je fasse Madame, nettoyer par terre ? Repeindre les toilettes ?
-
Oh non ! Je pense à quelque chose de bien mieux pour toi.
-
Es-tu certain que Claire ignore que tu es ici ? Me demanda la surveillante.
-
Sûr et certain Madame, je voulais lui faire une surprise.
-
Nous allons toujours lui en faire une jeune homme, me dit-elle en souriant. Sais-tu à quoi sert cette pièce ?
-
Je pense qu'elle est utilisée pour quand un pensionnaire tombe malade."
-
C'est un peu ça. Mais, je vais te montrer exactement son utilisation. Avec mes fonctions je n'ai guère le temps de pratiquer, alors tu vas m'aider à ne pas perdre la main.
Cela semblait plus facile que je ne le pensais. J'imaginais que la surveillante allait s'entraîner à faire des pansements et des bandages sur moi. Cela me fit sourire, ça allait être encore plus tranquille que les corvées que j'avais imaginées.
- Comme nous ne voulons pas être dérangés, je vais fermer la porte. Me dit-elle.
Elle ferma la porte à clé, et se retourna vers moi, les mains posées sur les hanches.
- A présent déshabille-toi et monte sur le lit.
Je commençais à me sentir un peu mal à l'aise. A la vue de son expression, je compris qu'elle ne plaisantait pas.
- Allez, dépêche-toi ! Tu n'as pas avoir de gène, je suis infirmière diplômée.
Je me déshabillai jusqu'au slip et m'approchai du lit. Je n'y avais pas prêté attention avant. Ce n'est qu'à présent que je découvrais que la seule literie était un drap de caoutchouc banc. Sur les cotés du lit il y avait des garde-corps en barreaux chromés qui étaient en position basse, pour l'instant. Je montais sur le lit, et le contact du caoutchouc froid me fit me rasseoir.
- Allonge-toi ! M'ordonna-t-elle en me repoussant en arrière.
Elle saisit mon slip et le tira sur mes jambes.
- Ici tu n'auras pas besoin de ça!
Je sentais la douceur de l'alaise sous mes fesses. En se réchauffant, il s'en dégageait une odeur forte de caoutchouc qui m'enveloppa et mon pénis se mit à grossir.
- La première chose à faire, c'est la toilette. Ne bouge pas, le temps que je prépare le nécessaire. Dit-elle.
Elle s'affaira à charger un chariot de bassines, gants et serviettes et le poussa près du lit. Puis elle alla vers un placard et en sortit un gigantesque tablier en caoutchouc et une paire de gants en latex. Elle s'approcha du lit, mit le tablier, et enfila les gants. L'expression de mon visage devait trahir mon inquiétude car elle me sourit.
- Je préfère les tabliers de caoutchouc plutôt que les nouveaux en plastique. Le caoutchouc tient les patients à distance et leur rappelle qui est le patron.
C'est à ce moment qu'elle fit mine de s'apercevoir de mon érection.
- Tourne-toi, dégoûtant personnage ! M'ordonna-t-elle.
J'obéis aussitôt. Mon visage et mon pénis pressaient contre le caoutchouc, et cela ne fit qu'empirer les choses. La toilette me procurait des sensations très agréables. Aprés m'avoir lavé le dos, elle me fit me retourner et, malgré sa première réaction négative, elle porta une très grande attention à mes organes. S'amusant de ma gène pendant qu'elle savonnait et rinçait mon sexe palpitant.
- La salle de soins reçoit deux catégories de patients. Le premier groupe est celui des plus âgés qui ne mangent pas régulièrement et deviennent constipés. Chaque semaine ils doivent recevoir un lavement. En as-tu déjà pris un jeune homme ?
Elle empila d'autres objets sur le chariot et le ramena près le lit.
- Non, répondis-je.
J'étais pris d'une terrible impression de mauvais présage et je me tortillais de gène sur l'alaise en caoutchouc. Je me sentis rougir quand je la vis enduire l'extrémité d'une canule avec de la vaseline.
- Quelques patients ont l'air d'aimer ça, mais pas beaucoup !
Le sourire sur son visage montrait qu'elle n'avait cure de savoir si j'aimais ça ou non. A l'évidence elle s'amusait de mon trouble.
-
Mets-toi sur le coté, face à moi. Ordonna-t-elle.
-
Approche-toi du bord !
Se reculant, elle ajusta une poche en plastique remplie de liquide à l'autre extrémité du tube, et la suspendit à un crochet au dessus du lit. Elle se retourna vers moi et, tenant la canule vaselinée de la main droite, elle glissa la main gauche sous mon genoux et, soulevant ma jambe, elle me tira fermement contre elle.
Je me sentais extrêmement vulnérable. Je savais ce qui allait arriver, et j'essayais de résister. Je serrais les fesses quand la canule vint presser contre mon anus. La surveillante fit glisser un doigt du scrotum à mon anus avant de le sonder doucement. Puis, méthodiquement, elle enfonça son doigt en moi. Elle le faisait aller et venir jusqu'à ce que mon anus soit bien graissé de vaseline. Je grognais involontairement quand le tube me pénétra. La surveillante tendit le bras et ouvrit la valve à la base de la poche, tout en me tenant fermement pendant que le liquide commençait à se déverser en moi. La sensation n'était pas désagréable. Ce qui retenait mon attention, c'était la position de totale impuissance dans laquelle j'étais. La surveillante sembla le ressentir, et elle me serra encore plus fort contre le tablier de caoutchouc qui la revêtait, pour accentuer son pouvoir sur moi. Après quelques minutes, elle m'autorisa à me mettre sur le dos, et plaça le tube le long de mon corps.
-
Pour que ce soit efficace, tu dois garder le liquide en toi. L'envie c'est de l'évacuer, de se précipiter aux toilettes. Je pense que je ferais mieux de t'attacher.
-
Ce ne sera pas nécessaire Madame, je ne bougerai pas, balbutiais-je.
-
Tu dois faire exactement ce que je te dit. Aurais-tu oublié notre marché ?
Attachées aux barreaux sur les cotés du lit, il y avait des courroies de cuir, qu'à mon corps défendant je lui laissais passer autour de mes poignets et de mes chevilles. A présent la poche était vide et mes intestins étaient tendus. C'était comme si le liquide faisait des bulles en dedans. Je devais serrer mes fesses très fort pour empêcher les fuites. Elle retira la canule et s'amusa de mon inconfort.
- Maintenant je vais te dire à quoi d'autre sert la salle de soins. Certains des pensionnaires ont des périodes où ils deviennent incontinents. Ceux-ci nous donne beaucoup de travail, alors ils passent un petit moment ici. Puisque il veulent se comporter comme des bébés, quelques-unes des infirmières sont trop heureuses de les y aider. C'est surprenant comme la plupart reprennent vite le contrôle de leurs fonctions. S'ils n'apprennent pas à se contrôler, nous les envoyons au département des incontinents. J'aime beaucoup m'occuper des bébés mâles et leur donner une leçon. Tu vas être un vrai régal pour moi, tous mes bébés précédents étaient de vieux hommes fatigués qui n'offraient aucune difficulté. Je sens qu'avec toi, ça va être du sport !
Je n'en croyais pas mes oreilles. A présent, je comprenais pourquoi elle m'avait attaché. Je me débattis v i o l emment, mais rien à faire, j'étais bien entravé.
- Laissez moi partir, criais-je.
La surveillante plaqua sa main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Et de son autre main, se saisit d'un masque de caoutchouc relié à une bouteille de gaz.
- Jeune homme Si tu ne restes pas tranquille, je t'endors pour le restant de la nuit.
Je cessais de se trémousser. Tout en pensant que je devais trouver très vite un façon de me sortir de ce mauvais pas. Si elle m'endormait, j'allais passer de longs moments ici avant de pouvoir m'échapper. Elle souleva lentement et avec précaution la main de mon visage. Sa main libre avait abandonné le masque en caoutchouc pour un rouleau de bande velpo qu'elle m'enfonça de f o r c e dans la bouche. J'essayais de crier, mais ce ne fut qu'un soupir étouffé qui filtra à travers le bâillon.
- Ah ! voila qui est mieux. A présent décontracte-toi et profite de ton traitement, qui n'est pas douloureux.
Elle se retourna et ouvrit un paquet sur le chariot. Quand elle me fit face à nouveau, je vis qu'elle tenait un énorme change-complet pour adulte.
- C'est le moment que j'aime le mieux, me dit-elle. Enfermer mes grands bébés dans leur première couche.
Elle le secoua devant moi tout en observant ma réaction. C'était une horreur sans nom. J'étais nu devant elle, sans défense, et elle me faisait prendre conscience de mon humiliation.
La conjonction de l'uniforme, du tablier de caoutchouc et de sa façon d'agir, lui donnait les pleins pouvoirs sur moi et elle le savait. Le bâillon m'empêchait de protester. Si seulement j'avais pu me plaindre, mais je voyais bien dans son regard déterminé que ça aurait été inutile. Elle avait ce qu'elle voulait.
Elle ouvrit le change et l'étendit entre mes jambes. Comme elle le remontait vers moi le long du matelas, je me tortillais pour essayer de l'empêcher de le glisser sous mes fesses. Elle me regarda avec un sourire de triomphe.
- Je savais que ça serait moins facile qu'avec mes autres bébés. Mais ne va pas croire que t'agiter puisse être bon pour toi. Tu m'appartiens, pour faire ce que je veux faire de toi ! Pour certains de nos patients plus lourds, nous avons un harnais de suspension, continua-t-elle, je vais te montrer comment ça marche.
Elle me montra un appareil au fond de la pièce. J'avais déjà vu quelque chose de semblable chez mon garagiste, une sorte de pont élévateur roulant. Deux longs pieds équipés de roulettes, reliés à un fut vertical au sommet duquel est fixé un bras horizontal pivotant, l'ensemble pouvant monter et descendre à l'aide d'un vérin pneumatique. A l'extrémité du bras horizontal,un harnais était suspendu à un gros crochet.
Elle approcha l'appareil, et glissa les pieds sous le lit. Elle défit le harnais sur un coté, glissa, sans difficulté, la s a n g le sous mes reins, et la refixa au crochet. Avec un sourire triomphant elle actionna la poignée du vérin, et tout mon bassin se souleva de quelques centimètres au dessus du lit. Elle positionna la couche sous mes fesses, fit descendre le vérin et, à mon grand dégoût, m'enveloppa les reins et le bas-ventre dans le change complet. Elle se recula et regarda pensivement son travail.
- Je pense que je ferais mieux de prendre des précautions supplémentaires avec toi, il vaut mieux prévenir que guérir n'est-ce pas ? Mes véritables patients incontinents doivent en plus porter une couche en coton éponge. Ca rend leur marche difficile, mais toi, tu n'as besoin d'aller nulle part. Pas vrai mon bébé !
Elle me pinça amicalement la joue avant de soulever à nouveau mon bassin. Elle plia un énorme lange en tissus éponge en forme de pointe, et glissa le plus grand coté sous mes fesses. Elle me fit descendre, rabattit la pointe du triangle sur mon ventre et l'épingla très serrée. La bosse entre mes cuisses était énorme et maintenait mes jambes écartées, me faisant prendre conscience de la présence des couches autour de mon bassin.
- Voila ! Tu vois, je t'avais dit que j'y arriverai. Et j'y suis arrivée sans ton aide, dit-elle en riant.
Elle détacha le harnais et remis l'appareil à sa place. C'est à ce moment que j'entendis la voix de Claire de l'autre coté de la porte.
- Tout va bien ? Demanda-t-elle.
J'eus un frisson, je ne voulais pas que Claire me voie comme ça, mais d'un autre coté, c'était ma dernière chance. A l'instant où je m'apprêtais à crier, la surveillante plaqua le masque de caoutchouc sur mon visage et m'écrasa de son poids pour le maintenir en place. Je me sentis ensevelit sous le caoutchouc et réduit au silence. Elle bougea un peu au-dessus de moi. Je réalisais qu'elle venait d'ouvrir le gaz, à l'odeur que diffusait le masque. Refusant de sombrer dans l'inconscience, Je retint ma respiration. Finalement je dus reprendre mon souffle et fus immédiatement pris de vertige.
- Tout va bien Claire, je suis occupée avec un nouveau pensionnaire, répondit-elle à Claire. Ce furent les dernières paroles que j'entendis avant de perdre connaissance.
Je me réveillais dans une autre pièce. Je n'étais plus bâillonné, mais inquiet de découvrir que je ne pouvais pas bouger. Les draps qui me couvraient, étaient bordés très serré, et maintenus en place par de larges s a n g les. Mes bras, croisés sur mon estomac, étaient également entravés. Je respirais profondément pour essayer d'endiguer la panique qui commençait à m'envahir. Je tournais la tête en tous sens et ne fut pas rassuré par ce que je découvris.
En fait, mon lit était une couchette d'e n f a n t de taille adulte garnie de barreaux sur les cotés. La fenêtre de la chambre était très haute et grillagée. Un entrelas de conduites et de canalisations traversait le plafond. La porte semblait très solide et n'avait pas de poignée coté intérieur.
Sur un meuble, trônait une télévision d'où émanait une lueur bleue. L'image à l'écran, c'était moi. A un moment, je détectais un mouvement dans l'angle de la pièce, près du plafond. L'image de la télé s'agrandit, je tournais la tête et vis la caméra de surveillance braquée sur moi. Un interphone près du lit crachota.
- Bienvenue à la pouponnière, je descends te voir et t'apporter le petit déjeuner dans une minute. Au fait, et avant que tu n'essayes, il est inutile de crier, personne ne peut entendre.
Je me sentais comme vissé dans ce lit. Je compris tout de suite qu'il était inutile d'essayer de me libérer. Je ne voyais aucun moyen de fuir, même si j'étais arrivé à me détacher, la porte semblait infranchissable. Je repensais aux circonstances qui m'avaient amené ici, et me rappelais le lavement et mon inconfort avant d'avoir été endormi.
Il y avait toujours cette grosse masse présente entre mes jambes. J'en déduisis que j'avais toujours une couche sur moi. Toutefois la pression dans mes intestins avait disparue. La surveillante ouvrit la porte et entra en tirant un chariot.
- Est-ce-que ce programme t'ennuie ? Demanda-t-elle. J'ai enregistré une cassette très intéressante que tu devrais aimer.
Elle ouvrit le placard et en sortit une cassette qu'elle introduisit dans l'appareil. Nous étions de retour dans la salle de soins, on pouvait me voir allongé sur le lit, nu, à l'exception de la couche, et du bavoir étalé sur ma poitrine. Il y eut un zoom vers ma tête et l'on put voir mon visage enserré dans un bonnet de dentelle, une sucette fermement enfoncée dans ma bouche. L'objectif parcourut mon corps et se fixa sur la couche que je portais. Les mains de la surveillante entrèrent dans le champ, vinrent défaire les épingles à nourrice et ôtèrent la couche en coton. Le change jetable en gros plan montrait de dégouttantes traces sales suintant aux cuisses et à la taille.
- Eh bien mon petit, démarra la bande son. Tu as été un garçon bien sale dirait-on. Infirmière ! Venez me donner un coup de main, dit-elle à une personne située hors champs de la caméra.
Je grognais à l'idée que quelqu'un d'autre avait participé à mon humiliation. Une autre paire de mains gantées de caoutchouc apparut et défit un coté du change pendant que la surveillante détachait l'autre coté. Je tournais la tête, incapable d'en voir davantage, mais je croisais le regard de la surveillante qui me fixait avec attention. Je fus de nouveau attiré par ces épouvantables images de deux femmes en train de me nettoyer.
- Allez David, réveille-toi. Puis après un moment de silence, maintenant, lève ton petit cul pour moi.
En apparence, je me soumis aux ordres. Mon derrière se leva du lit, la couche fut tirée et enlevée. Il était évident pour moi que le harnais avait été utilisé, mais il était hors du champ et invisible. Un drap en plastique fut glissé sous moi.
- C'est bien mon poupon, repose tes fesses. Maintenant, nous allons te laver et te faire tout beau, dit la surveillante.
Mon bassin se posa sur le drap en plastique, et quatre mains entreprirent de faire ma toilette.
-
Arrêtez, j'en ai assez vu ! Criais-je, pourquoi me faites-vous fait ça ?
-
Tous les hommes sont des bébés dans l'âme, me répondit-elle. Ils ont juste besoin qu'on le leur démontre. Malheureusement la société les conditionne à penser qu'ils valent mieux que les femmes. Chaque fois que j'en ai l'occasion, j'adore les re-dresser. Crois-moi, tu seras plus heureux une fois que tu auras appris où est ta place. Et Claire n'aura plus aucun de ces problèmes qu'ont à subir les jeunes femmes mariées.
-
Mais Claire ne voudra plus de moi si elle voit ce film ou si elle découvre ce que vous êtes en train de me faire, objectais-je.
-
Tu serais bien surpris. La plupart des maris de mes employées font partie du 'Club des Poupons de la Surveillante' et les infirmières adorent montrer leurs gros bébés. Nous aurons une réunion de la Pouponnière la semaine prochaine, tu pourras le voir par toi-même.
-
Mais vous ne pouvez pas me garder ici aussi longtemps protestais-je, en commençant à paniquer, et en secouant mes liens pour tenter de me libérer.
-
Laissez-moi partir ! Hurlais-je.
La surveillante sourit de mes cris et tentatives de libération avec condescendance.
- J'aime ça ! Quand il y a réellement de l'enjeu, fut son seul commentaire. Au fait, reprit-elle, j'ai dit à Claire que tu avais laissé un message disant que tu avais trouvé un travail temporaire en déplacement, et que tu ne serais pas là avant une semaine. Comme ça personne ne s'inquiétera de ton absence."
Ma situation était tout à fait désespérée, impuissant à soulager ma frustration et ma colère, les larmes me montèrent aux yeux.
- Regarde, me dit la surveillante, tu commences à t'adapter à la situation. Pleure un bon coup, comme un gros bébé que tu es, ironisa-t-elle. A présent qu'on ta vu à la vidéo avec le bonnet et le bavoir, tu peux les porter en permanence.
Elle posa sur le lit un bonnet de dentelle en satin rose et un bavoir. Bien que j'enfonçais ma tête dans l'oreiller, elle parvint à glisser le bonnet par dessous et à attacher le ruban sous mon menton avec un gros noeud.
- A présent tu dois t'habituer à porter le bavoir, c'est indispensable pour toi. Parce que je sais que tu vas manger comme un petit sale.
Elle leva un énorme bavoir pour que je puisse le contempler. Il était en tissus éponge blanc, bordé d'un galon rose, avec un dessin de nounours et décoré des mots brodés " Le trésor des mamans ". Elle le retourna pour que je puisse voir la doublure plastifiée, puis elle me l'attacha autour du cou et l'étendit sur ma poitrine. A présent les larmes coulaient sur mes joues. Je luttais pour de ne pas s a n g loter. Elle se recula pour m'examiner.
- Je sais ce qu'il te manque, dit-elle gaiement ... TA sucette !
Elle sortit de sa poche une sucette en caoutchouc à laquelle était attaché un ruban de plastique terminé par une épingle à nourrice. Elle attacha l'épingle au bavoir et maintint la sucette devant ma bouche. Je serrais les dents et secouais la tête. Elle bougeait la sucette pour lui faire suivre mes mouvements et, avec son autre main elle me pinça le nez pour me faire ouvrir la bouche. Comme je l'ouvrais pour respirer elle y enfonça la sucette et la maintint en place pour m'empêcher de l'expulser.
- Quelquefois j'ai du recourir à la super-glu pour faire tenir la sucette en place. S'il te reste un peu de jugeote tu ne devrais pas m'obliger à faire ça.
Elle relâcha doucement sa prise pour tester ma réaction. Je gardais la sucette à la bouche.
- Bien, dit-elle, Tu vois que c'est assez réconfortant. N'est-ce pas ? Et souviens-toi que je peux tout voir. Dit-elle en me montrant du doigt la caméra. Je la colle si tu la recraches ! poursuivat-elle.
Je gardait la sucettte en bouche certain qu'elle aurait pas hésiter à mettre sa menace à exécution.
- A présent je vais préparer ton petit déjeuner. Ne t'en vas pas, dit-elle en riant.
Elle quitta la pièce, après s'être assurée du regard que la sucette était toujours en place. Je regardais l'écran télé, et méditais sur mon image ridicule qu'il me renvoyait. Je ne voyais pas d'issue. Je n'avais qu'une envie, celle d'expédier la sucette à l'autre bout de la pièce. Je savais que cette acte me condamnerait à avoir les lèvres collées, et me laisserait moins de chance de m'évader. A contre-coeur, je la gardais en bouche. En passant ma langue sur la tétine je trouvais la matière douce et le contact agréable. En la suçant, je me détendis et sombrais dans le sommeil.
Je fus réveillé par l'infirmière de jour. Je la connaissais pour l'avoir déjà rencontrée à une réception avec Claire. Je ne savais comment réagir, me sentant à la fois honteux de ma situation mais soulagé d'avoir été découvert.
- Dieu merci, c'est vous Jeannette ! Commençais-je en expulsant la sucette de ma bouche. Faites-moi sortir d'ici. Vous ne croirez jamlais ce que ma fait la surveillante.
Elle semblait gênée de ma demande et pas du tout pressée de défaire les courroies qui m'immobilisaient. Elle pris la sucette et la poussa contre mes lèvres en jetant un regard vers la caméra, pour m'indiquer qu'on était surveillé.
Je compris son avertissement et acceptais la sucette dans ma bouche.
- C'est l'heure du déjeuner bébé, dit-elle d'une voix forte.
J'eus le sentiment que c'était plus pour satisfaire la surveillante que pour moi qu'elle avait haussé le ton.
- Pour l'amour de Dieu, ne résiste pas, un murmura-t-elle, sinon elle nous le fera payer plus tard, tous les deux.
Elle pris un plateau sur le chariot et le posa sur la table à coté du lit. Puis elle baissa le garde-corps.
- Je t'ai préparé de la délicieuse blédine, donne moi ta sucette bébé, dit-elle d'une voix forte.
Une fois la sucette enlevée, Jeannette commença à me faire manger la purée à la petite cuillère. Ce n'était pas commode de manger allongé sur le dos. Une bonne partie de la blédine finissait autour de ma bouche. De temps en temps, elle m'essuyait le visage avec le bavoir puis reprenait son ouvrage jusqu'à ce que l'assiette soit vide.
A la fin du repas, ma figure comme le bavoir étaient maculés de nourriture.
- Bien, n'était-ce pas délicieux ? Reprit Jeannette d'une voix forte en me pinçant affectueusement la joue. Tu es vraiment un gentil bébé, laisse-moi te faire une bise, enchaîna-t-elle en s'approchant de mon visage.
Je me crispais en entendant ces mots, tout en sentant qu'elle était contrainte de les dire.
- Fais ce qu'on te dit sans résister, ça passera mieux et plus vite pour toi. Elle gagne toujours à la fin, me murmura-t-elle très bas en me baisant le front.
Je me demandais qu'elle sorte d'emprise la surveillante avait sur elle.
Jeannette attrapa un biberon sur le chariot et le secoua pour faire tomber quelques gouttes sur sa main. Je frissonnais en pensant à ce qui, inévitablement, allait suivre.
- Et maintenant le poupou, ouvre la bouche comme un mignon garçon.
L'expression d'attente sur son visage se transforma en un soulagement perceptible au moment où je lui obéissais. J'ignorais ma révulsion, et resserrais mes lèvres autour de la tétine de caoutchouc. Le liquide doux et épais me f o r ç a i t à téter fort pour le faire passer par les petits trous. Après cinq minutes je n'avais avalé que la moitié du biberon. Je me sentais tomber de sommeil, mais chaque fois que mes yeux se fermaient, Jeannette remuait la tétine dans ma bouche pour me faire reprendre la tétée.
Les jours suivants se passèrent de la même façon, selon le cycle répétitif de manger et dormir. Je savais que la nourriture était droguée, mais je n'en n'étais conscient qu'au moment du repas, et incapable de résister. Parfois c'était la surveillante qui me faisait manger mais la pluspart du temps c'était Jeannette.
La surveillante insistait pour que l'on me parle uniquement comme à un bébé. Comme si cela allait m'inciter à répondre pareil. Elle semblait déçue que je ne le fasse pas. Je sentis que c'était la seule façon que j'avais de gâcher un peu son plaisir et je ne m'en privais pas.
Privé de la lumière du jour, je perdis vite la notion des jours et du temps qui passe. Mon attitude changeait aussi, je commençais à mieux accepter ma situation, et n'essayais plus de résister.
Après un repas, je fus étonné d'être éveillé. Jeannette et la surveillante étaient là. Je sentis que quelque chose de nouveau allait se passer. La surveillante défit les s a n g les et tira les draps.
- C'est le moment de passer à l'étape suivante de ton traitement. Aujourd'hui, nous allons te faire voir quel sale bébé tu es, me dit-elle.
A ma grande inquiétude, je fus incapable de bouger bras ou jambes. Mes membres semblaient extrêmement faibles. Je pus soulever la tête du coussin et me regarder. Elles m'avaient habillé avec une très courte chemise de nuit en soie, elle était si courte que je pouvais voir une énorme culotte de caoutchouc tendue sur une couche en éponge coton. Mes pieds étaient couverts de chaussons en laine, maintenus par de gros rubans.
-
Tu fais un joli tableau, bébé, se moqua la surveillante. Veux-tu te lever faire ta toilette, ou préfères-tu que ce soit nous qui la fassions ?
-
J'aimerais me lever, mais je ne peux bouger ni les bras ni les jambes. Pouvez-vous m'aider s'il vous plaît ? Lui répondis-je.
La surveillante ignora ma requête, et enfonça la sucette dans ma bouche.
- Infirmière, on dirait que bébé préfère que nous le changions nous-mêmes. Approchez le chariot s'il vous plaît !
Jeannette s'exécuta. La surveillante baissa un coté du lit, et Jeannette l'autre coté. Elle enfilèrent toutes deux des gants et des tabliers de caoutchouc. La surveillante souleva ma tête sur l'oreiller de façon que je puisse voir tout ce qui allait m'arriver.
Elle placèrent sous moi une alèse de caoutchouc rouge et commencèrent à me déshabiller. J'assistais à tout cela avec horreur, incapable de bouger ou de résister. Quand la culotte en caoutchouc fut baissée sur mes jambes, il était évident que ma couche était souillée. En travaillant, la surveillante gazouillait à la manière des bébés. La couche fut enlevée et je reçus un choc en apercevant que j'avais été rasé. Elle me lavèrent et appliquèrent de la crème avant de me relanger dans une couche propre et une nouvelle culotte caoutchouc. Pour accentuer mon impuissance, elles remontèrent les barrières à barreaux, me laissant étendu sur le drap de caoutchouc, sans m'attacher.
Je restais là pendant des heures. Je pensais qu'en restant immobile et calme un bon moment, je pourrais rassembler mes f o r c e s. J'essayais de bouger mes membres tour à tour, je n'arrivais qu'à les soulever que de quelques centimètres. Avant qu'ils ne retombent, paralysés, sur le matelas. La surveillante revint dans la pièce l'air très contente d'elle.
- Tout a très bien marché bébé, commença-t-elle. je t'ai préparé un traitement spécial pour cet après-midi. Ensuite, si tu te comportes comme il faut, je pourrais peut-être te laisser partir.
Jeannette entra en poussant un fauteuil roulant, elle l'approcha près du lit. Elles m'y installèrent et m'y s a n g lèrent. La surveillante me poussa hors de la pièce et me mena le long d'un couloir. Nous entrâmes dans une pièce où elle m'installa devant un écran. Elle serra le frein du fauteuil roulant et alluma la télé.
Je reconnus le réfectoire de l'établissement, les tables étaient enlevées et les chaises disposées en rangs. Je vis tout le personnel de la maison entrer dans la pièce et occuper les chaises. La surveillante quitta la pièce me laissant seul avec Jeannette.
-
Qu'est-ce qui va se passer Jeannette ? Demandais-je.
-
Chut ! Tais-toi et regarde, fut sa seule réponse.
La surveillante apparut sur l'écran et le brouhaha s'estompa lentement.
- Bienvenue à la réception mensuelle de la Pouponnière, commença la surveillante. C'est toujours un grand plaisir de pouvoir faire défiler nos petits maris chéris. Aussi, avec votre accord, nous allons commencer avec le concours du plus beau costume. En premier nous avons bébé Jonathan avec sa maman.
Dans le champ de la caméra apparut une femme d'âge moyen qui tirait son mari derrière elle. Je le reconnu, il était caissier à la banque. Je le voyais mal aller au travail dans cette tenue. De la tête aux pieds, il était vêtu de satin rose soyeux, un ridicule bonnet encerclait son visage et il avait une sucette à la bouche.
- Donne un baiser à Madame la Surveillante, Jonathan, ordonna sa femme en lui ôtant la sucette.
Il s'exécuta à contrecoeur, et reçu les ovations des autres femmes.
- A présent au tour de bébé Simon, dit la surveillante.
Sur le coté de l'écran, je pus voir Simon Latimer et sa femme Julie. J'avais souvent convoité la femme de Simon. Elle était membre
du club de tennis, et très appréciée. Simon prit son courage et s'élança vers l'autre bout de la pièce, il fut stoppé vers le milieu, retenu par un harnais de cuir qu'il portait. Julie s'arrêta face aux public et souffla quelque chose à l'oreille de Simon. Il fit face au public, vêtu d'une robe-tablier avec des socquettes blanches. Son harnais en cuir rose était garni de clochettes.
- Allez Simon, vas-y ! Ordonna-t-elle.
Il rougit en faisant une révérence au public. De nouveaux applaudissements éclatèrent dans la salle. Le défilé continua ainsi pendant un long moment. Il était composé d'hommes déchus, habillés de façon ridicule, menés par des femmes dominatrices et contraints de jouer des rôles d'idiots. Ils s'aplatissaient, et les femmes semblaient aimer beaucoup ça.
La surveillante demanda et obtint rapidement le silence. J'interrogeait Jeannette du regard qui m'incita au silence en mettant la sucette dans ma bouche.
- Avant de passer à " la course au biberon ", notre premier jeux de la soirée. Je demande votre attention pour accueillir un nouveau bébé membre parmis nous. Comme toujours nous avons la cassette de son initiation. Vous savez toutes que personne n'est admis " au club des Poupons " sans cela. Comme vous savez aussi qu'une fois que nous l'avons, ils ne peuvent plus quitter le club !
Un grand éclat de rire parcouru l'assemblée des femmes réunies.
- Pendant que je prépare le matériel, l'infirmière Jeannette va nous l'amener, poursuivit la surveillante.
C'est sur ces paroles que Jeannette desserra le frein du fauteuil roulant et me poussa à travers le couloir. Nous entrâmes dans un ascenseur.
-
S'il vous plaît Jeannette ne faites pas ça, la suppliais-je pendant que la porte se refermait derrière nous.
-
C'est trop tard David. Imagine un peu, une salle remplie de femmes, toutes désireuses et impatientes de t'amener chez elles. Qu'aurais-tu donné pour ça, il y à peine quelques semaines ?
Aussitôt que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, tous les regards convergèrent vers moi. Je rentrais la tête dans les épaules pendant que plusieurs cris de joie éclataient. Jeannette me mena à l'avant et me laissa face à un écran géant. Sous l'écran il y avait un magnétoscope, et à coté, la surveillante.
Elle mit une cassette dans l'appareil et tourna un bouton avant de venir s'asseoir près de mon fauteuil. Sa main s'avança et saisit la mienne. Au moment où les points blancs disparurent de l'écran, elle me serra la main plus fort, et me regarda droit dans les yeux.
Un petit générique apparut " LE CLUB DES POUPONS DE LA SURVEILLANTE ". Puis un sous-titre " DAVID - UN NOUVEAU BEBE ".
Au fur et à mesure que le sous-titre s'effaçait, l'image s'agrandissait jusqu'à ce qu'on me voit allongé sur le lit à barreaux. Ca avait été filmé dans l'après-midi, quand j'étais en train d'essayer de bouger. Grâce à un savant montage, on aurait dit que je remuais les jambes à la manière des bébés. L'image se déplaça et se fixa sur la masse volumineuse de le couche, puis remonta le long de ma nuisette, montrant le bavoir maculé des reliefs de mon repas. Pour finir par se fixer sur mon visage enserré dans les dentelles du bonnet, avec la sucette enfoncée dans la bouche.
L'expression de mon visage était tendue, les veines de mon front étaient gonflées et j'étais tout rouge. Ca devait être quand j'essayais de bouger bras et jambes. L'image se déplaça vers la couche. La surveillante et Jeannette apparurent à l'écran, et on put entendre la surveillante me demander si je voulais me lever pour faire ma toilette ou si je préférais qu'elles me changent. Ensuite j'apparut calme et immobile pendant qu'elles changeaient ma couche. Une grande acclamation se fit entendre quand l'absence de couche montra mon intimité rasée.
Une fois changé, ce fut la séance du repas, puis la vidéo continua ainsi pendant une demi-heure. Elle était habilement montée de façon à ce que j'apparaisse comme participant volontairement à toutes les actes de biens-être qui m'étaient destinés. La surveillante était satisfaite d'elle. Les femmes applaudirent longuement ma casette de nouveau membre du club des poupons.
- A présent Mesdames, si vous voulez bien, je dois avoir une conversation avec bébé David pour lui expliquer comment marche le club, et l'informer sur les punitions en cas de tentative de fuite. Je vous le ramène dans un moment pour que vous puissiez le câliner ou le peloter à votre guise.
La surveillante poussa mon fauteuil hors de la pièce, et me conduisit jusque son bureau, où elle prit la parole.
- Mon petit club existe depuis deux ans. Aucun bébé ne l'a quitté, ni à eu envie de le faire. Cette nuit, aprés la fête, tu seras admis au département des incontinents jusqu'à ce que tu retrouve l'usage de tes membres. Ensuite tu seras autorisé à partir. Claire pense que tu as eu un accident et que je t'ai permis de rester ici le temps que tu récupères. Je l'ai autorisée à venir pour s'occuper de toi. Mais tu es condamné au silence de ce que tu as subis ici, tu as vu la qualité de la vidéo. En la regardant, personne ne croira que tu as été contraint à faire ça. Par ailleurs, j'ai assez de copies pour les faire circuler en ville. Je pense que tu vois à quoi je pense si d'aventure tu t'amusais à bavarder sur l'existence de mon petit club.
L'idée que mes amis, mes relations ou ma future belle-famille puissent voir cette cassette, me fit frissonner de la nuque aux talons.
- Je te rappelle ta situation et ton nouveau statut de bébé. Bientôt tu vas t'apercevoir que tu n'es plus très propre. Pendant des mois, tu vas avoir du mal à contrôler ta vessie, poursuivit la surveillante.
Elle observa l'expression d'horreur sur mon visage avec un sourire de satisfaction.
-
Ne t'inquiètes pas, ça passera et en attendant, je te fournirai des couches jetables qui sont pratiquement indétectables, continua-t-elle imperturbable.
-
Claire ne voudra plus de moi, protestais-je avec véhémence.
-
Crois-moi David, elle se fera à cette idée au bout d'une semaine à s'occuper de toi, au département des incontinents . Et si elle est comme mes autres employées, elle finira même par aimer ça. Mais si ça ne marche pas, j'ai d'autres mamans qui seraient bien contentes de pouvoir s'occuper de toi.
La surveillante avait raison. Claire prit à coeur son nouveau rôle maternel. Elle ne fut pas du tout choquée quand elle me vit allongé sur le lit dans ma culotte d'incontinence. Elle me prit dans ses bras et m'embrassa. Elle parlait gaiement de notre prochain mariage, de notre lune de miel et de notre nouvelle maison. A l'heure du repas, elle m'attacha le bavoir autour du cou, le plus naturellement du monde, et me fit manger à la petite cuillère. Il fallut une semaine avant que je puisse retourner à la maison. Et j'étais à peu près "sec" le jour du mariage.
Je crus mon cauchemar terminé quand nous partîmes pour notre lune de miel, Les vacances avaient été formidables. Le soleil, la mer, une femme merveilleuse, la vie facile, qui demanderait plus ? Quand nous rentrâmes, je portais Claire dans mes bras pour lui faire franchir le seuil de la maison.
- Prépare le lit, j'arrive tout de suite, me dit Claire.
J'entrais dans la chambre et je restais pétrifié de voir la surveillante, debout devant le lit. Elle était vêtue de son uniforme qu'elle avait protégé par un tablier de caoutchouc.
- Bienvenue à la maison bébé, c'est l'heure d'aller au lit, laisse-moi t'aider à te préparer, me dit-elle.
Je me retournai pour fuir, mais Claire me barra le chemin en refermant la porte et s'y adossa.
-
Fais ce qu'on te dit David ! Ordonna-t-elle.
-
Mais... tu es donc au courant de tout ce que m'a fait la surveillante. Bégayais-je, réalisant sur le champs combien j'avais été naïf depuis le début de ma mésaventure.
-
Mais bien sûr mon chéri. C'est son cadeau de mariage, me répondit-elle en me souriant.
Elle ouvrit l'armoire pour révéler tout un assortiment de vêtements de bébé de taille adulte.
Et voila ce que les autres nounous du club t'offrent en cadeau de mariage, dit-elle rayonnante. Rien que de jolis vêtements qui t'iront à ravir.
Voila comment j'en suis arrivé à ma situation actuelle. Claire aime beaucoup m'exposer aux fêtes du club des poupons, mais en plus elle m'oblige à passer tous les week-ends en bébé. Il n'y a aucune chance que je la quitte, son album photos et les vidéos de moi le garantissent. Le reste du temps, nous vivons comme un couple normal, sauf que je sais très bien qui commande, et le plus inquiétant c'est que je commence vraiment à aimer ça.
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